Creidan

Nom : ***

Prénom: Creidan

Âge : 35 ans

Date de naissance : 28 Juillet

Famille : Parents (à découvrir), veuf.

Histoire : [ HRP Pour l'histoire entre mon départ de Mytha étudiant et mon retour à Mytha je préfère vous le faire découvrir dans le futur, néanmoins je joins une petite introduction qui vous permettra de mieux me connaître et quant à mes années d'apprentissage à Mytha, il n'y a pas grand chose à dire, un élève parmi tant d'autre, ni surdoué, ni cancre, présent et anonyme autant que faire ce peut.]

La lune est pleine et au plus haut dans le ciel, l'air est froid et sec mais aucun vent ne vient faire bouger la moindre feuille, dans les ombres grises se détache une silhouette, la neige crisse sous ses pas dans un bruit sourd, étouffé par les arbres environnent, la route est propre dégagé de tout obstacle et l'homme seul avance à grand pas malgré l'épaisse poudre blanche qui lui arrive aux mollets, dans la pénombre on distingue vaguement ses traits, des yeux noir brillant, un capuchon recouvre ses longs cheveux noirs, il semble fatigué, un début de barbe à recouvert ses joues tannées par le soleil, ses pommettes saillantes et son menton anguleux, pour unique bagage il a un baluchon formé avec un vêtement enroulé et noué sur un bâton, on ne pourrait dire depuis combien de temps il se trouve sur la route, mais l'aspect élimé de ces jambières de cuir, la teinte pale de sa veste de tissu épais laisse de lui plus une apparence de vagabond que d'un nobliau quelconque.

Il poursuit son chemin infatigable, le serpent de la route se déroulant sous ses pieds, "Je ne devrais plus être très loin, bon sang !" souffle t'il comme pour parler à un compagnon de route qui serait juste à coter de lui, ralentissant le pas pour regarder autour de lui en essayant de percer la nuit de ses yeux, il marque une pause, immobile tel un prédateur à l'affût du moindre bruit suspect, seul son souffle et les battements de son cœur viennent perturber le silence qui règne en ce lieu, il relève son bâton et fait glissé le baluchon dans ses mains, il l'ouvre en prélève deux pousses d'hellébore et une racine de gingembre d'un petit sac de toile et récupère dans un petit coffret de bois d'olivier un duvet de faucon, avant de refermer la boite, il ne peut s'empêcher de toucher d'un effleurement, tel une caresse, un anneau d'or enfoui dans les duvets de différents oiseaux.

La technique il l'a connaît que trop bien son apprentissage avait été fastidieux mais maintenant il maîtrise bon nombre de secrets, il pose son baluchon dans la neige, prend une profonde respiration et commence sa concentration, ses yeux se révulsent et on n'en voit maintenant que le blanc veiné de rouge, il entame une incantation dans une langue à consonance celte et lorsque la voix s'accélère, il lève la main tenant les composants, la paume vers le haut, la voix devient plus forte et une légère lueur commence à apparaître au sein des composants, ils commencent à ce mélanger, à ne faire plus qu'un, la voix devient plus forte encore presque tonitruante, alors l'amalgame de composant commence à se dissoudre, la lumière devient plus intense et semble se répandre dans la main ouverte, il ferme alors son poing et arrête d'un coup le chant, son front est perlé de sueur malgré la fraîcheur environnante, il semble faire un effort énorme pour maintenir sa main fermée, la lumière a nimbé d'argent jusqu'à son avant bras tel un gantelet et la tension de ses muscles paraissent insupportable à en juger par les traits tirés de son visage, le temps semble suspendu, la lumière disparaît soudainement et il ouvre sa main aussi doucement qu'il lui est possible, au creux de celle ci se trouve une petite boule palpitante faite de plumes, en inclinant la main il la laisse tomber par terre dans la neige.

Après quelques instants elle semble s'enfler et avec un pop d'une bouteille de vin qu'on débouche violemment, elle prend la forme d'une magnifique créature ailée, elle lui arrive à mi-cuisse, sa forme vaguement humanoïde ferait penser à une petite femme si elle n'était pas couverte de plumes de faucon aussi blanches que la neige, elle ne possède pas de bras mais à la place deux ailes d'une ligne parfaite, son visage, celui d'une femme ou plutôt d'une enfant, s'ouvre d'un large sourire en le regardant de ces yeux perçant comme un faucon.

Il aurait pu être ravi de cette petite créature si la force était encore en lui, seulement, et il le savait que trop bien, les invocations prennent de l'énergie, beaucoup d'énergie, son maître le lui avait toujours ressassé, c'était il y a plus d'une dizaine d'année maintenant mais les mots lui reviennent comme au premier jour; ** L'invocation consomme une grande énergie et seul, tu ne pourras pas appeler de grandes créatures, la conjonction de plusieurs membres est requit dès que l'invocation dépasse la taille d'un chat et même en dessous la fatigue est intense… ** ces mots lui martèlent la tête alors qu'il met genoux à terre et ferme les yeux pour calmer la migraine qui commence à le serrer comme un étau.

Après quelques minutes de récupération, il arrive enfin à rouvrir les yeux, la Néhérite toujours à ses cotés avec son sourire entendu, il la regarde un instant droit dans les yeux et par la pensée lui transmet son ordre ** va, cherche et trouve le lieu appelé Mytha, rapporte-moi sa direction et guide moi vers lui **, dans un bruissement léger d'aile la créature s'envole, ne la quittant pas des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse, il se relève enfin et décide, tant bien que mal il décide de faire un feu avec les branches alentour.

Sur le bord de la route, le feu réchauffe son corps et son esprit commence à vagabonder, il se souvient de son épouse, de la chaleur de ses baisés, de son calme et de ses attentions tendres, il se perd dans ses douces pensées et malgré le froid autour de lui ainsi que la mince chaleur de son feu, la fatigue aidant, le sommeil ne tarde pas à le gagner.

Le sommeil est de courte durée pour celui qui dort à la belle étoile en plein hiver, le feu s'étant peu à peu éteint, ne laissant qu'un tas de braise fumante, c'est au lever du soleil avec la faim au ventre et un froid pénétrant qu'il se réveille d'un bond, " Je n'aurai pas dû dormir " grommelle t'il, il remet deux petites branches sur la braise et d'un long souffle, il rallume son feu, les yeux tirés par une nuit trop courte, la migraine de l'invocation encore présente, il décide de se faire une tisane revigorante, de son précieux baluchon contenant l'ensemble de ses possessions à présent, il sort un peu de gingembre et de la menthe ainsi qu'une petite tasse de métal qu'il remplie de neige et pose non loin du feu, il prend également le dernier bout de pain de voyage qu'il lui reste et une tranche de lard fumé qu'il commence à manger goulûment, après quelques minutes l'eau dans le récipient commence à frémir, il y plonge ses ingrédients et sans attendre en bois le contenu, la forte chaleur s'écoule en lui, le réchauffant plus que son maigre feu.
Le soleil est levé depuis plusieurs minutes lorsqu'il commence à se redresser et à remballer ses petites affaires, avec deux petites brassées de neige il éteint son feu plus par habitude que par nécessité et en remettant son baluchon sur l'épaule il continu son chemin avec moins de vivacité que la veille.

Par un effleurement mental qu'il contrôle parfaitement il contacte la Néhérite ** as-tu trouvé Mytha ? Suis-je encore loin ? **, ** J'ai volé à travers bois, j'ai trouvé le lieu de ton émoi, mais souviens toi, dans ton cœur se trouve cet endroit, et ainsi le secret tu perceras ! **, et son esprit disparaît, sa mission effectuée, l'invocation c'est évaporée soudainement, bien plus rapidement que durant sa création; Ces mots il les reçoit durement, il sent bien au fond de son âme qu'il connaît l'endroit, qu'il sait comment y parvenir, comment déjouer la magie de ce lieu et recourir à la magie de l'Invocation était stupide pour une aussi piètre réponse. ** Dans mon cœur, dans mon cœur, pourquoi cette créature me répond-elle par énigme, elle qui d'habitude me donne des réponses précisent et sans équivoque.**

Comme un verrou qui se débloque avec un cliquetis sous la main experte du larron, son esprit se souvient, comment a t'il pu l'oublier, il sait maintenant, par deux fois il est passé tout proche, par deux fois son esprit est resté embrumé, peut être cela faisait-il trop longtemps qu'il n'était pas venu ou bien sa magie n'était-elle plus assez puissante pour débloquer seul et sans effort les barrières magiques qui défendent l'école, mais maintenant tout lui parait clair, il change alors de direction pour suivre non pas ce que lui dicte son esprit mais pour le mener où son cœur l'attire.

Toute une journée de marche pour revenir sur ses pas et une de plus pour atteindre Mytha, c'est donc en début de matinée, éreinté, sale et la faim au ventre qu'il se trouve enfin dans la cour centrale, son voyage aura duré environ six mois, les grandes allées portes des stigmates de neige, les quelques arbres présents sont parés également du voile blanc, les bâtiments n'ont que peu changé depuis le temps, ils sont toujours aussi resplendissant, la magie aidant, la main du temps n'a pas d'emprise sur leurs beautés, il note tout de même quelques petits aménagements par-ci par-là sans doute de nouvelles salles ou bien une amélioration d'un existant. Le vent clément jusqu'à maintenant pénètre les vêtements à en glacer le sang et gifle les joues, malgré cela, avec un mélange de joie intense et de tristesse profonde, il retrouve les souvenirs des instants passés en ces lieux, la joie de l'ambiance générale, du bon accueil que lui avait fait ses professeurs ainsi que de leurs précieux enseignements, mais aussi la tristesse à la mémoire de sa première rencontre avec celle qui allait devenir, des années plus tard, son épouse.
"Hé ! Vous là, que faites-vous ici ?", perdu dans ses pensées il n'a pas aperçu la femme qui s'approche de lui à grande enjambée,
"Vous n'avez rien à faire ici, je ne sais pas comment vous êtes venu jusqu'ici mais les vagabonds sont interdits dans l'école ! , lui dit-elle sur le ton de la colère, revenu de ses songes éveillés, il réalise, qu'il ne doit pas avoir fier allure et c'est presque instinctivement qu'il se redresse de tout son haut, tapote ses chausses de cuir, non s'en dégager un nuage de poussière, et se passe la main dans les cheveux pour se rendre plus présentable,
"Je …, je me nomme Creidan." , dit-il en bafouillant, avec une voie rauque,
"Je viens rencontrer le directeur de l'école afin de lui proposer mes services en tant que professeur, ma dame !" , d'une voie plus douce et il continu avec plus d'assurance,
"je possède une connaissance approfondie de la magie des Invocations et malgré les apparences j'ai de très bonne base de l'enseignement !!" , ces dernières paroles il les dit avec toute la sévérité dont il peut faire preuve, elle le regarde les yeux écarquillés devant l'ampleur du désastre qui se présente à elle comme étant un professeur et sur un ton plus calme,
"Je ne mets pas en doute votre parole, néanmoins se présenter pour un poste de professeur dans l'état pitoyable ou vous vous trouvez, permettez-moi de douter !!" , avant même de pouvoir répondre, la faim et la fatigue ont raison de ses dernières forces, alors que ses yeux se voilent et que ses jambes vacillent, il perd connaissance en plein milieu de la cour… [A suivre avec vous]


Rôle à Mytha : Professeur d'Invocation

Description Physique : Des yeux noirs brillants et perçants, un menton fin et anguleux, des joues creusées, le plus souvent mal rasé, il porte des cheveux longs noirs de geai, d'environ 1m80, il est plutôt fin, maigre devront on dire, on y décèle cependant des restes de musculature, ses gestes souples et ça démarche vive montre qu'il a dû être un bretteur. Il est le plus souvent habillé d'une veste de tissu épais molletonné et une chausse de cuir, ses mains fines ne portent pas de cal récent.

Passions : Ma défunte épouse était et reste ma plus grande passion

Qualités : Tenace, passionné dans tout ce que j'entreprends

Défauts : Têtu

Contrôle : Esprit, je domine parfaitement la lecture des auras et de l'esprit, le contrôle des objets m'est aussi simple que de lever la main pour dire bonjour par contre, je n'y arrive qu'avec de petits objets pas plus gros qu'une dague, la projection astrale est présente mais erratique sans aucun contrôle et se produit surtout lors de mes rêves, pour finir, je ne peux me déplacer à travers les murs je n'y suis jamais parvenu.

Code : Petite Fée

Moi, Creidan, ai lu et approuvé la Charte de Mytha.

Merci à Luis Royo pour son oeuvre dont j'ai emprunté une image comme Avatar