Clive Thomas

PARTIE RP :

Nom :
Thomas

Prénom:
Clive (anciennement Rupert)

Âge :
17 ans

Date de naissance :
16 novembre

Famille :
Clive ne connaît pas ses vrais parents, ne se souvenant pas de sa vie avant ses sept ans. Pourtant, il considérait Clive Thomas Senior comme son père mais n’a jamais eu l’occasion de le lui dire de vive voix.

Histoire :
Tout a commencé par une nuit sombre de novembre. Alors que la pluie inondait les ruelles d’une banlieue malfamée de Londres, un vieillard se hâtait de rentrer chez lui. Il savait qu’il n’était pas sage de rester dehors à cette heure et par ce temps. Qui sait ce qui pouvait lui arriver ! Tandis que Clive Thomas scrutait les trottoirs autour de lui, vérifiant qu’il n’était pas suivi, son regard fut attiré par une forme dans la pénombre. Son premier réflexe fut de continuer sa route sans se retourner. Mais malgré ses yeux maladifs, il remarqua que c’était un enfant. Seul. Replié sur lui-même, se penchant d’avant en arrière comme pour se protéger du froid qui l’assaillait. Quel âge avait-il ? Sept, huit ans ? Peu importe. Il était là. Doucement, Clive s’approcha en boitant.
"Hey petit. Que fais-tu tout seul par ici ? "
Pour simple réponse, l’enfant redressa la tête et alla se cacher derrière les poubelles oubliées. En approchant encore, Clive dut se boucher le nez. Ses yeux lui faisaient peut-être défaut mais ce n’était pas le cas de son odorat. Depuis quand ces poubelles n’avaient-elles pas été ramassées ? Enfin. L’enfant, effrayé mais curieux, passa sa tête pour observer son visiteur. C’était un vieillard. Un simple vieillard. Presque aveugle et qui peinait à marcher. Aucun cheveu noir ne venait ternir sa tignasse blanche. Ses yeux étaient bien trop clairs et sa peau trop lâche mais pourtant, quelque chose dans ses traits lui inspira confiance. Le vagabond sortit de sa cachette et s’approcha doucement, sans un mot.
"Comment tu t’appelles ?"
Aucune réponse. L’homme s’agenouilla autant qu’il put pour se mettre à sa hauteur. Quand ils furent nez à nez, il remarqua avec étonnement que les yeux du garçon étaient rouges. Pas ce rouge qui orne les yeux des albinos, non. Ce rouge aux doux reflets ambrés qui rappelle la chaleur du foyer. Le vagabond approcha ses mains sales du visage du vieil homme et commença à le palper, à l’étudier, à lui donner des expressions. Tant et si bien qu’un sourire naquit sur sa frimousse couverte de boue.
"ça te fait rire n’est-ce pas ?" murmura Clive Thomas.
L’enfant lâcha le visage de l’homme d’un seul coup, honteux, et baissa les yeux. Cependant, M.Thomas lui redressa la tête de sa main et lui sourit, attendant patiemment que le garçon lui réponde. Ce qui ne fut pas long. Il se leva et lui tendit une main chaleureuse.
"Viens ! Je vais m’occuper de toi"
Il attendit patiemment, la main tendue, jusqu’à ce que le vagabond décide enfant à la lui prendre, puis l’entraîna loin de la ruelle.
"Alors comme ça, t’as pas de nom ? Que dis-tu de Ruppert ?"
Et c’est ainsi que l’enfant abandonné de sept ans devint Ruppert, une nuit bien sombre du seize novembre.

Ruppert vécu de belles années avec Clive. Ce dernier n’avait pas grand chose mis à part un modeste appartement où la place manquait mais il lui donna tout son amour. Jamais l’enfant ne prononça un seul mot mais comme Clive avait été seul pendant bien longtemps, il parlait pour deux tandis que Rup l’écoutait. Il lui apprit tout ce qu’il savait, notamment à lire, écrire et compter mais bientôt, le vieil homme se fit plus faible. Ses yeux l’abandonnèrent et son corps refusait de le porter. Il mourut dans son sommeil, l’enfant dans ses bras. Ruppert avait alors dix ans.
Ne pouvant pas rester dans l’appartement que les propriétaires réclamaient, Ruppert s’en alla avec le peu de chose qu’il avait. C’est à dire une simple photo qui le montrait, lui et Clive, ce dernier étant en train de lui lire un livre. L’enfant retourna vivre dans la rue. Mais cette fois, il ne resta pas seul longtemps. Au bout d’un mois, il se fit remarquer à voler par un autre enfant. Joey la tache. On l’appelait comme ça parce qu’il avait une grosse tâche de naissance qui lui prenait la moitié du visage. On aurait presque dit que c’était une tâche de crasse. Ce dernier le présenta à sa bande où il rencontra d’autres personnes comme lui. Avec eux, il apprit à voler. Il devint d’ailleurs très bon dans ce domaine. Si bon qu’on le surnomma le faucheur silencieux, ce qui donnait en anglais the silent reaper. En effet, Rup, même avec ses nouveaux camarades, ne parlait pas. Il se montrait discret et rapide lors des chapardages, voire invisible. Il n’avait plus de nom. C’était juste, le faucheur.
Un jour où ils agissaient en groupe, ils se firent remarquer par un certains Geoford. Ce dernier leur promit un foyer et à manger s’ils travaillaient pour lui. Quoique perplexe, Ruppert suivit l’avis de ses camarades. Ils emménagèrent avec d’autres enfants dans un théâtre miteux, destiné à être démoli… un de ces jours. Au début, Geo se montra très gentil. Il les amadouait en les encourageant, les félicitait en leur donnant de la nourriture supplémentaire mais bientôt, il leur demanda plus. Plus d’argent en moins de temps. Et si on avait le malheur de rentrer bredouille, on ne mangeait pas pendant deux jours et on subissait les coups de sa ceinture trop souple. Heureusement pour le faucheur, il ne rentrait jamais les mains vides. Trop doué, ses mains rencontraient toujours de quoi subsister dans les poches de ses victimes. Quand parfois, il avait un butin trop important, il lui arrivait de le partager avec ceux qui n’avaient rien, leur évitant ainsi le supplice du fouet.

Vers ses quinze ans, une nuit où tout le monde dormait sauf lui, Ruppert fut une découverte qui changea sa vie. L’adolescent jouait doucement avec une bougie prête à s’éteindre. Il passait sa main doucement au-dessus de la flamme, cherchant à s’en rapprocher le plus possible. Mais quand ses doigts la touchèrent, ils s’enflammèrent aussitôt. Le feu se répandit alors sur sa main, puis sur son bras. Le faucheur fut si surpris qu’il poussa un cri qui réveilla tout le monde. Le premier depuis bien longtemps. Les adolescents les plus vieux se hâtèrent d’aller chercher un saut d’eau et lui versèrent dessus. Le feu s’éteignit aussi rapidement qu’il était apparu.
"ça va ?" demanda Joey.
Rup répondit simplement par un hochement de tête, encore sonné par ce qui venait de lui arriver. Puis il remarqua les regards abasourdis qui lui lançaient ses camarades. D’accord, ça avait été plus que surprenant mais pas la peine d’avoir ces yeux aussi ahuris. Pourtant, le jeune homme baissa les yeux sur sa main et comprit. Il n’avait rien. Pas la moindre brûlure ni même une trace rougeâtre. Sa peau était intacte. L’étonnement passé, il se souvint qu’il n’avait ressentit aucune chaleur. Ruppert regarda la tache dans l’espoir d’un éclair de compréhension. Mais, comme les autres, ce dernier détourna la tête. Alors le faucheur fit une chose qu’il aurait du faire depuis longtemps. Il partit en courant.
Il apprit que ce qui s’était passé cette nuit là était un avant goût de tout ce qu’il pouvait faire. Tout seul, et encore une fois dans la rue, Ruppert apprit à maîtriser son nouveau pouvoir et à connaître ses limites. Il contrôlait le feu mais ne pouvait pas le créer à partir de rien. C’est pourquoi, il vola un petit briquet en argent avec un capuchon qu’il s’amusait à ouvrir et fermer, rien que pour entendre le son métallique.

Bien plus tard, âgé alors de dix-sept ans, le faucheur remarqua dans les rues de Londres, des personnes semblables à lui. Ils contrôlaient la nature ou l’eau et parlait tous d’un certain endroit. Un monde magique. Ruppert les suivit donc jusqu’en France, dans une rue peu fréquentée de Paris et y découvrit un passage qui menait au monde magique. A peine franchit qu’il se trouvait enfin chez lui. Il vécut encore dans les rues de Myria, apprenant bien vite que voler, ici, était plus compliqué que dans le monde réel puisque des gens lisaient ses intentions avant même qu’il ne commence. Bref. Il entendit parler d’une école non loin de là et s’y rendit. Il avait envie de tout connaître de ce nouveau monde et pour ça, rien de telle qu’une école. Il fut reçut par une jeune femme.
"Comment vous appelez-vous ?"
Comme le jeune homme ne répondait pas, le professeur, ou la directrice, ou il ne savait qui, le regarda dans les yeux et lui sourit gentiment en lui donnant une feuille d’inscription.
"Clive Thomas" finit-il par dire d’une voix enrouée par le temps.
C’est ainsi que Ruppert, le faucheur silencieux mourut et que Clive Thomas demeura.

Rôle à Mytha :
Elève de deuxième année

Description Physique :
Clive a des cheveux bruns coupés courts. Ses mèches folles vacillent comme des flammes. Ses yeux sont rouges avec des reflets ambrés. Le jeune homme est plutôt grand mais son visage semble creux. On y lit la fatigue et la souffrance que Clive a vécue.

Passions :
Depuis que Clive a découvert ses pouvoirs et le monde qui allait avec, il est avide d’apprendre. Il veut tout savoir sur Mytha et sur le monde magique, ce qui fait de lui un élève très sérieux. Il aime apprendre les choses par lui-même, notamment tout ce qui touche son pouvoir.
Clive n’a jamais cherché à savoir d’où il venait mais maintenant qu’il avait découvert ses pouvoirs et Mytha, les règles avaient changé.

Qualités :
Clive est très indépendant. Il aime la solitude et sait se débrouiller seul. Il est intelligent et avide d’apprendre. Connaissant ses priorités, il peut se montrer égoïste comme très généreux.

Défauts :
Clive parle très peu. C’en est presque déconcertant. On croit parfois qu’il nous regarde avec suffisance et mépris alors que c’est juste une façade d’indifférence qu’il se donne. Ayant vécu seul dans la rue, il a pris l’habitude de voler (il est d’ailleurs très bon dans ce domaine) et adopte parfois une attitude égoïste.

Contrôle :
Clive contrôle le feu mais ne peut pas en créer à partir de rien

PARTIE HORS-RP :

Code :
Kakanibale

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A part les bugs (indépendants de la volonté de Mytha) ? Super bien. Bonne ambiance et tout et tout

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