Arya Aërl

PARTIE RP :

Nom : Aërl

Prénom: Arya

Âge : 16 ans

Date de naissance : 20 mars

Famille : Je suis une hybride un peu particulière issue d'un père elfe et d'une mère fée. J'avais une soeur mais qui est morte dans un tragique accident. Toute ma famille du côté de mon père sont des elfes des bois et vivent dans une forêt profonde. Toute ma famille du côté de ma mère sont des fées des champs mais certains sont des fées des sous-bois. Je suis mi-elfe, mi-fée, mais mon apparence laisse plus penser à un elfe qu'à une fée, ce qui d'ailleurs me différenciait beaucoup de ma soeur qui étais plus fée.

Histoire : Je m'appelle Arya et je suis une hybride. Je ressemble plus à un elfe qu'a une fée et j'ai donc toujours vécu chez les elfes des bois. Mais j'ai une petite particularité qui me vient de mon sang fée, qui fait que je suis rousse. Jusqu'à ce jour, nous n'avions jamais vu d'elfe roux, ce qui me causa beaucoup d'ennuis avec certains garçons un peu benêts qui ne cessaient de se moquer de moi. Jusqu'au jour où j'ai rencontré Edain. Il m'a prise sous son aile et m'a toujours protégée contre tout, moqueries en premier. Nous étions devenus les meilleurs amis du monde et nous étions inséparables. Il ne supportait pas qu'on dise du mal de mon sang hybride et renvoyait d'où ils venaient, les garçons trop fiers d'être "pur race". Avec lui, je reprenais peu à peu confiance en moi et je commençai à me faire moins discrète et à plus m'exprimer.
Tous mes ennuis commencèrent par une belle journée d'automne, ensoleillée. J'étais partie chasser la biche, avec mon arc et mes flèches, dans la forêt profonde, là où il fait un peu sombre. Mais c'est aussi là qu'on trouve le meilleur gibier. Les elfes respectent énormément les animaux, mais quand il s’agit de nourrir sa famille, on s'autorise à tuer un animal de la forêt en trop. Quand c'est la saison de reproduction des sangliers, on chasse des sangliers. C'est un peu nous, les elfes, qui réglons la surpopulation des espèces de la forêt. En ce moment, on était en pleine période de Ruth du cerf et on entendait celui-ci bramer à des kilomètres à la ronde. J'entendis un bruit dans les fourrés. Je me rapprochas et vis quelques petits renardeaux jouer ensembles. J'étais particulièrement proche des renards et je ne voulais pas qu'ils se fassent piétiner par mégarde, par les sabots d'un cerf en plein combat. Je me fis donc repérer et les regarda dans leurs petits yeux noirs. Je leur fis comprendre par mes gestes et attitudes que je n'étais pas une ennemie. Cela semble improbable, mais j'avais l'impression qu'ils comprenaient ce que je leur racontais. Ils se prirent au jeu et me suivirent dans un endroit plus sûr. Je ne savais pas trop où les mener, mais je faisais confiance à mon instinct de survie. Si j'avais été à leur place, où est-ce que j'irais ? Soudain, je vis une chose gracieuse passer entre deux arbres. Une biche ! Je mis les renardeaux dans un fourré, prés d'un arbre, et leur fis comprendre de rester là et de surtout ne pas bouger. Je pris mon arc et encocha une flèche dessus. La biche broutait paisiblement et ne c'était pas aperçue de ma présence. Mais elle était un peu loin et dans la pénombre, j'avais du mal à bien la voir. Je tendis mon arc et au moment où elle releva la tête, je luis tira une flèche en pleine poitrine, pour une mort instantanée et qu'elle ne souffre pas trop. Elle s'écroula dans l'herbe. J'allais ramasser ma proie quand un bourdonnement assourdissant retentis à mes oreilles. J'entendais : "Non !", "Erreur". Je me mis à genoux dans l'herbe en mettant mes mains sur les oreilles tellement ce bruit me faisait mal. Puis rien, plus rien. Le bruit s'était arrêté subitement et moi j'étais à genoux dans l'herbe, essoufflée comme si je venais de courir le marathon. Je me précipitai vers ma proie, de peur que le bruit ne recommence. Arrivée enfin à la biche, je me figea sur place, et resta paralysée quelques minutes tellement le spectacle qui s'offrait à moi m'horrifiait. Tout mon sang d'elfe et de fée se glaça. Je crus mourir. Je voulais crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Ce que je voyais ? Ma soeur, baignant dans son sang, avec une flèche plantée dans le coeur. Je reculai. Je ne voulais pas affronter la réalité en face. Ce n'est pas moi qui l’avais tuée ! "Ce n'est pas moi !" hurlais-je enfin. "Pas moi, ce n'est pas ... moi." dis-je plus doucement, presque comme un murmure. Puis je fondis tout simplement en larmes. Ma sœur était Naturalle et son animal antérieur était Kisy, une biche.
Un renardeau que j’avais caché dans les fourrés vint me voir et se frotta contre moi, qui était assise par terre, couverte de larmes. Il avait ressenti mon désarroi de loin. Après quelques minutes, je revins sur mes pas et cacha le reste des renardeaux dans une tanière, sûrement la leur, que j’avais trouvé par hasard. Mais le renardeau qui était allé me voir dans ma tristesse, ne voulut pas rester avec sa famille et me suivit tout le long de mon parcours. Je m’en rendis compte assez vite et cela m’agaça. « Rentre chez toi, ta famille va s’inquiéter. » Puis je me retourna et continua mon chemin … avec le renardeau. « Rentre chez toi, tu entend ! » Le renardeau ne broncha pas et continua son chemin. « Je te dis de rentrer chez toi !!! Dégage, je ne veux plus te voir ! » Il s’assit et me regarda avec des yeux d’ange. Puis il couina. Il se mit totalement à pleurer en glapissant. Affolée, je ne savais pas quoi faire. Je me mis à genoux devant lui et me radoucit. « Non, ne pleures pas. Je ne voulais pas te faire de la peine. J’ai agis sous le coup de la colère. » Il s’arrêta petit à petit. Il vint se frotter à mes jambes. Je le pris dans mes bras et le porta. Il ne voulait pas rentrer chez lui et je me rendais compte que je ne voulais pas qu’il parte. Je rentrai alors chez moi, un renardeau dans les bras.
Arrivée au village, je subis la moquerie des garçons « pur races » comme je les appelais. « Hey, les gars, regardez qui voila … » Et ils se rapprochèrent doucement de moi, comme des loups se rapprochant de leur proie. Puis ils aperçurent le renardeau dans mes bras, qui dormait. Ils tirèrent une expression étonnée puis ajoutèrent : « Tiens, tiens. Un renardeau. Il va bien avec ta couleur de cheveux et ton apparence. Etre amie avec un renard n’est pas quelque chose de commun. Dis-nous, comment l’a-tu ensorcelé ? Sorcière !!! » Et ils me prirent le renardeau des mains. Je criais. Je ne voulais surtout pas qu’ils fassent du mal à mon ami. Puis je pris mon arc, voyant que Edain n’était pas là pour m’aider. J’encocha une flèche dessus et le tendis vers le cou du chef de la bande. « Le premier qui le touche verra son valeureux chef et ami mourir sous ses yeux, abattu par une flèche de sorcière !!! »
Ils s’arrêtèrent et posèrent le renardeau à terre. Il courut vers mes jambes protectrices et se cacha derrière. Mais je me rendis compte trop tard que j’avais commis une grave erreur. Le chef de la bande était aussi le fils du gouverneur de notre village. Je pourrais être expulsé et bannie s’il allait raconter que j’étais une sorcière à son père. « Tu me le paieras ! » Lâcha-il avant de me tourner le dos et de s’enfuir à toutes jambes. Toute sa bande le suivit. J’abaissa mon arc et rangea ma flèche dans mon carquois, tête baissée. J’avais risqué gros. Je me dirigeai vers ma demeure en réfléchissant à mes actes.
Une fois arrivée chez moi, ma mère me sauta dessus, entourée de mon père et de mes grands parents (chez les elfes, les familles ne sont jamais séparées et vivent ensembles.) « C’est à cette heure que tu rentres ? » Dis mon père furax. « Où est ton gibier ? Ne me dis pas que tu es rentrée les mains vides ? » Daigna ma mère fée, les ailes sorties, brassant l’air. « Où est donc ta sœur mon enfant ? » Rajouta ma grand-mère du côté de ma mère, les pieds sur le sol. Elle avait laissé ses ailes repliées. L’écoute du mot « sœur » me fit fondre en larmes. Je me précipitai dans ma chambre, la famille sur le dos. Je m’enferma à double tour, m’allongea sur mon lit, et m’endormis en murmurant : « Pardonne-moi sœurette, je m’en veux tellement. »
Le lendemain, ma famille et moi passions au conseil des elfes. Toutes les personnes importantes étaient réunies autour d’un cercle, dans la maison du gouverneur de notre village. Le chef de la bande des « pur races» était présent aussi. Il me regardait avec un sourire narquois, flottant sur le visage. Ma famille, ayant découvert la mort de ma sœur, avait été tout raconter au gouverneur et son fils, lui, était allé raconter que j’étais une sorcière de la pire espèce imaginable. Le gouverneur pris finalement la parole :
« Chers concitoyens, la situation est grave. Nous avons une hybride ayant tué sa propre sœur et accusée de sorcellerie. Les sources sont fiables, aucun soucis à se faire de se côté. » Bien sur que les sources étais fiables, puisqu’elles venaient de son propre fils.
« Nous pouvons imaginer toutes sortes de défaillances magiques, notamment que celle-ci (en me désignant) est issue de sang elfe et fée. Je n’ai rien contre les fées, mais les hybrides peuvent se faire voir des humains, car ils ne sont ni elfes, ni fées. C’est un mélange. Comme je vous l’ai démontré, les mélanges peuvent avoir des soucis. Cette jeune fille a très bien pu muter au cours de sa croissance et sans s’en rendre compte, ses pouvoirs sont sans doutes devenus maléfiques. La preuve essentielle est qu’elle a tué sa propre sœur, alors qu’elles étaient du même sang ! Nous ne voulons surtout pas prendre de risques pour notre village. C’est donc pour votre bien, que le conseil a décidé de bannir cette jeune fille du village. Pour la dissuader de revenir sur ces terres, son renardeau sera également tué sous ses yeux. »
Je savais que le gouverneur n’aimait pas les hybrides depuis que je suis née. Ma chevelure rousse se souleva en même temps que mon corps. De là à tuer mon renardeau, je n’étais pas d’accord.
« Quoi ? » Criais-je d’indignation. « Vous ne pouvez pas tuer mon renardeau ! Je vous défends de le toucher ! » Et je me mis devant lui, pour le protéger.
« Mais le conseil ne peut pas revenir sur sa décision une fois qu’elle est prise ma chère, et vous le savez bien. » Rétoqua le gouverneur sur un ton de mépris.
« Je sais aussi très bien que la loi interdis de tuer des animaux, sauf si c’est en cas de grande nécessité, comme pour se nourrir ! »
« Mais nous sommes en cas de nécessité, nous ne voulons pas que vous pensiez à revenir un jour ici. » Dis le second du gouverneur sur un ton totalement calme.
« Oh ! Mais croyez-moi ! Je n’ai nullement l’intention de revenir ici ! Je suis même plutôt contente que vous m’ayez bannie ! Je pourrais enfin quitter votre sale gosse « pur race », vous et vos seconds ! Je n’ai aucun regret, aucun ! Je n’hésite pas à quitter des meurtriers ! » J’avais dis ça sur un ton de défi et de colère. Mes parents me prirent par les bras et me tirent fortement. Onsempara de mon ami et sortit long sabre. Le renardeau glapit, moi je hurlais à l’assassinat. Le sang jaillit, et mon renardeau tomba à terre. C’en était trop pour moi. C’était le deuxième crime que j’avais vu en deux jours. Sous le coup de la colère, plusieurs lianes sortirent du sol et entourèrent le gouverneur, ses seconds, et son fils « pur race ». Elles prirent leurs corps et les serrèrent tant et si bien, que leurs corps éclatèrent sous la pression. C’étaient aux autres de crier et de souffrir à présent. La demeure du gouverneur baignait dans le sang, et j’en profitai pour me glisser discrètement par la porte, et disparaître, à la façon des elfes qu’on m’avait enseignée.
Je fuis. Edain me rattrapa. Il se déplaçait aisément dans les hautes herbes et rapidement. Il arriva à ma hauteur et me serra contre lui. Je fondis en larmes. J’avais commis deux meurtres et j’en avais vu un se passer sous mes yeux.
« Calme-toi. Je suis là. Je ne t’abandonnerais jamais. »
« Edain, ne reste pas avec moi. Il va t’arriver malheur. Tout ceux qui sont avec moi sont rejetés par le village. Regardes-toi. Tu es déjà haï par le fils du gouverneur. »
« Mais il n’existe plus. Tout va bien maintenant. »
« Non, les villageois, même s’ils sont elfes, sont assez fourbes pour te tuer. Va t’en. S’il te plait. » Et je le fixa dans les yeux. Nos lèvres se rapprochèrent petit à petit et l’amour naquit. Je me rendis compte que depuis toujours, Edain avait été là pour moi, qu’il m’avait toujours protégée du mal et qu’il m’aimait depuis toujours. Je lui en étais infiniment reconnaissante et je savais qu’au fond de moi, je l’aimais aussi. Le fond était tout simplement ressorti. Puis on s’éloigna l’un de l’autre.
« Où va-tu aller maintenant ? »
« … A Mytha. J’en ai beaucoup entendu parler. C’est une école de magie faite pour aider à maîtriser ses pouvoirs. J’ai remarqué que j’en avais. Je vais aller là bas. »
« Sois prudente … Je t’aime » Puis il posa un baiser sur mon front.
« Je t’aime aussi. »
Puis je partis. Je ne me retournai pas, pour qu’ Edain ne voie pas que je pleurais à chaudes larmes. Le soleil se couchait, l’herbe jaunissait, et j’étais partie, seule …


Rôle à Mytha : Elève de 1ère année

Description Physique : Arya est grande et rousse aux cheveux bouclés. Elle a des oreilles pointues d’elfe mais elle a une taille fine de fée. Ses traits sont fins. Elle a des yeux noirs perçants.

Passions : Regarder le ciel et les étoiles, les soirs de pleine lune, les renards et tout ce qui est nature, rester assise de longues heures sans rien dire, et attendre le coucher du soleil en souvenir d’ Edain.

Qualités : Très calme, curieuse (peut être un défaut), imaginative, ouverte aux personnes qui veulent bien l’accepter.

Défauts : Curieuse (peut être une qualité), un peu triste par moments et mélancolique, colérique parfois.

Contrôle : Nature (animal antérieur : Rayanne, une renarde).

Autres choses : J’aimerais ne pas être à Angélus car j’ai déjà un autre perso là-bas, et je ne voudrais pas qu’ils se croisent trop.

PARTIE HORS-RP :

Code : kakanibale

Comment trouvez-vous le forum ? ^^ (Critiques positives et négatives acceptées ^^) très bien

Comment avez-vous eu l'adresse du forum ? =) par Lïa Kunaï

Moi, Arya Aërl, ai lu et approuvé la Charte de Mytha

J'ai édité ^^ !!!!!!!!!!!!!!

Youpiiii !!! Merci beaucoup !!! ^^